Drame, Romance

.O.
28/02/2018
Toute l'attention des responsables des costumes, des decors ou de l'habillage musical pour bien matérialiser les années 1980 est perceptible. Bien joué les gars, ça fonctionne parfaotement et on ne sent à aucun moment que l'on est en 1983 et que c'est méga HYPER important. Quoi ? on s'en fiche ? Il me semble bien mais là ce n'est pas le cas...

Comme dans "Lady Bird" avec lequel "Call me By Your Name" était en concurence pour les Oscar (finalement raflés par "La forme de l'eau que j'espère voir prochainement), il est question d'adolescence et de passage à l'âge adulte mais les partis pris sont bien différents (mais la famille toujours douce et attentionnée).

Le film raconte l'histoire d'un adolescent, Elio, qui n'a rien à faire de ses vacances à part bouquiner, voir ses amis et aller se baigner ou passer du temps en famille. L'arrivée d'un américain, Oliver, censé avoir 24 ans - mais qui en a 31 et ça se voit... - venu étudier quelques mois auprès de son père, va bouleverser ce programme et reveiller chez l'adolescent des sentiments qu'il n'a encore jamais éprouvé. D'abord du rejet pour ce bel homme à qui il doit laisser sa chambre et avec qui il doit partager l'attention de ses parents ; Ensuite de la curisoité et enfin une réelle amitiée. Juste une amitié ? Non : le jeune ne sait pas trop ou se situer et son ainé ne l'aide pas ce qui donne un film qui se laisse dériver au doux rythme de l'été.

Le point de vue du réalisateur est donné par le père du jeune homme lors d'un monologue qui dégouline de bienveillance et qui laisse supposé une fin "dramatique" qui ne manque pas d'arriver. Le film étant tourné pour montrer les émotions d'Elio il ne sera que rarement question de ce qui se passe dans la tête d'Oliver et j'aurais aimé avoir l'avis du père sur la manière d'agir de ce dernier.

Cetet histoire d'initiation et de premiers amours adolecents se termine de façon très démonstrative avec un coup de fil interminable et une fin devant la cheminée qui se vet tellement bouleversante qu'elle m'a laissé totalement indifférente.

Bref, si la chaleur de l'été italien réchauffe quand la neige tombe sur Paris, je crois que l'histoire joue un peu trop sur la langueur et tombe sur de nombreuses longueur pour moi. Du coup je vois toutes les intentions des scénaristes mais ne ressent à aucun moment la légèreté et la spontanéité qui devrait caractériser nombre de ces situations. On me répondra que le héros est un grand littéraire qui réfléchie beauocup plus que moi et vous aurez surement raison donc je m'incline et passe mon tour ;-p
.O.